26 décembre 2008
là, au fond des jardins, les marionnettes immobiles
Le jardin des oublis. Au fond de nos jardins, nos souvenirs se figent. Derrière les fenêtres de la cabane, les objets en tous genres ont trouvé la position du silence. Je les regarde. Jadis existait ce qui aujourd'hui respire à peine. Comment insuffler l'énergie, comment propager à nouveau le souffle de la vie? Le presque oublié vit étrangement là, marionnette immobile. Une guirlande se pose délicate, tel le lierre tenace dans nos pensées qui meurent malgré-nous. L'oubli est là alors, déjà là, puis devient poussière tout à fait... là.
Publicité
Commentaires