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Carole Bressan le blog
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29 décembre 2010

Les leçons... essentielles

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La vie, l’amour, la mort, par Karlfried Graf Dürckheim.

Entretien entre Jeanne Guesné et Karlfried-GrafKarlfried-Graf Dürckheim

Après le 7e Sens, Jeanne Guesné a publié le 3e Souffle (éd. Albin Michel), suite de ses méditations métapsychiques. Nous en extrayons ici ce merveilleux dialogue avec le professeur Dürckheim.*

Pr. Dürckheim : Le "monde" entier que nous observons, et nous-mêmes en son sein, peuvent être perçus comme une tentative de l'infini pour apparaître dans le fini. Chaque chose, chaque fleur, chaque arbre, chaque animal, chaque être humain, tel qu'il est vit, déborde de la force de la vie qui tend sans cesse à éclore en lui, et y apparaître en une forme particulière. Nous sommes appelés à témoigner nous-mêmes, par elle et en elle de ce "tout autre" qui, d'abord voilé, est destiné à être manifesté. Pour celui qui est éveillé à la Voie, un savoir brûlant anime de sa pulsation ses jours et ses nuits dans une expérience qui est une promesse et une mission.

Jeanne Guesné : Je pense que la Connaissance qui découle de l'expérience du contact direct avec l'Être en Soi, marque une étape, ou un seuil à franchir...                                                                                                                                           

Pr. Dürckheim : Pour celui qui échappe un moment à l'agitation de la vie quotidienne, et qui au contact de la nature au bord d'une rivière, dans une forêt, au bord de l'océan, se libère de ses tensions, il est certain qu'il peut goûter l'expérience merveilleuse de se sentir intégré dans la plénitude d'une force qui sort de sa profondeur et le régénère.Dans cette première prise de contact avec la transcendance, la Conscience de l'Être lui apparaît plus nettement qu'à travers les valeurs morales et les diverses croyances religieuses. Même dans l'érotisme et la sexualité, il existe quelque chose de transcendantal qui fait éclater le carcan de la "conscience définissante et objectivante" du moi, et lui permet de dépasser les limites sclérosées de ce moi hypertrophié.Les éléments fondamentaux de l'exercice requis sont de trois modalités : Attitude - Respiration - Tension. Le corps, comme moyen d'expression, nous parle à travers l'"attitude", déterminée par le centre de gravité : le hara. A travers la Respiration, on commence à prendre lentement conscience du corps "intérieur" qui s'ouvre et qui se ferme au rythme du grand va-et-vient du souffle de la Vie. Et par une "tension" juste, résultant d'une attitude juste et d'une respiration juste, nous apprenons à "nous lâcher dans les épaules", et non à tomber les épaules. Nous apprenons ainsi à lâcher prise, c'est-à-dire à nous libérer de l'emprise de notre moi.

J. G. : M. le professeur, parlez-nous de ce lâcher-prise qui suscite tant d'engouement chez les Occidentaux. Lâcher prise de quoi ? Par qui ? Est-il seulement physique ?                                                                                                                              

Pr. Dürckheim : C'est essentiellement un mouvement par lequel l'homme se dégage du nœud coulant dans lequel il s'était pris en s'identifiant à son moi. Lâcher prise, c'est se laisser pénétrer, dans la demi-obscurité, demi-obscurité de notre comportement habituel, par une nouvelle conscience où tout luit de l'intérieur. Voyez-vous, lâcher prise "en haut" dans le commencement de l'expiration et se "poser" dans le bassin, sont deux aspects d'un seul et même mouvement. Souvenez-vous qu'il n'existe aucune maladie physique ou psychique, dont la guérison ne soit liée à la détente naturelle de tout l'abdomen. Etre dans le hara, c'est disposer de l'énergie dont on a besoin. Mais n'oublions pas que lorsque nous posons les questions "Quoi ? Où ? Quand ?", cela signifie que nous sommes prisonniers du mode de pensée conforme à notre vision objectivante du monde. Or si la réalité véritable doit nous atteindre, il nous faut apprendre à élaguer ce qui la déforme. Il existe aussi des exercices par lesquels l'homme croit s'engager sur la voie et qui l'égarent. Ce sont les fameux exercices de respiration, de relaxation, de postures, de méditations. Certes, ils apportent une libération passagère des tensions ou des crampes et produisent un certain calme. Mais en réalité, ils ne sont qu'un leurre et renforcent l'énergie de l'ego. Ils ne font qu'accroître en lui "le vieil homme" et son appétit de savoir et de pouvoir. Il faut demeurer vigilant. Lorsque le moi est trop introverti ou trop extroverti, aucune force terrestre ne peut libérer l'homme de ses angoisses, de sa tristesse, ni l'aider à retrouver la Foi et la Sécurité dans la vie. Seul le hara permet le contact permanent avec l'Être.

J. G. : M. le professeur, le Maître est-il indispensable au chercheur, et comment le rencontrer ? Aujourd'hui, et de plus en plus souvent, ces questions fusent de la jeunesse qui se sent instable et sans racines. Quelles réponses pouvez-vous leur apporter ? 

Pr. Dürckheim : La maturation d'un homme est impossible sans un contact avec son centre le plus profond : son Être Essentiel. A ce moment, le besoin d'une direction sur la voie intérieure devient donc impérieux. L'homme est arrivé à une impasse, les croyances traditionnelles ne sont plus une aide. Or, il faut bien comprendre que le "Maître", qu'il soit une idée, une réalité vivante ou un appel intérieur, signifie toujours la vie faite Homme. Ainsi, il n'existe de Maître qu'associé à la Voie et à l'élève. Maître, Voie, Disciple sont une trinité en chemin vers le "Royaume" qui n'est pas de ce monde.

J. G. : Vous insistez beaucoup sur la pratique du quotidien comme exercice, notamment sur la pratique du hara. C'est une notion qui mérite toute notre attention...                                                                                                         

Pr. Dürckheim : En effet, Madame, la pratique du hara libère l'homme de son dualisme incessant entre son corps et son âme. Le hara est le centre vital de l'homme qui recèle sa puissance et son équilibre. Or, l'Occidental, surtout, doit faire attention à ne pas sombrer dans une spiritualité idéaliste et vide de substance qui ne mène nulle part. Aussi doit-il prendre racine dans son centre originel : son hara. Mais, ajoutons aussitôt qu'une description du hara diffère autant du hara véritable, qu'une explication de l'eau bouillante sur le doigt est différente de l'expérience faite en l'y plongeant. Depuis longtemps on connaît en Orient, et surtout au Japon, l'importance de l'abdomen. N'oublions pas que cette importance est également soulignée dans les images et les sculptures de l'homme à l'époque romane et au début du gothique, même celles du Christ et surtout celles du Christ en majesté. L'exercice sur le chemin de l'intégration qui conduit à la transcendance insiste beaucoup sur cet aspect. Nous le trouvons au Japon dans l'enseignement et la pratique du hara. Au sens propre du terme, il signifie "ventre". Lorsque l'homme parvient à s'ancrer dans le hara, il le ressent comme un espace où il est relié avec une puissance vitale qui le régénère. A partir de cet enracinement, il peut combattre, créer, aimer...Rien ne le bouleverse, rien ne menace "son équilibre vivant", il peut agir. Certains hommes le possèdent naturellement, pourrait-on dire, et ils s'imposent à leurs contemporains comme allant de soi. Voyez-vous, j'ai rencontré deux fois le général de Gaulle, il avait le hara puissant. J'ai ressenti l'intensité de son contact... De tels hommes marquent leur temps inexorablement. Le premier don du hara est une meilleure stabilité et une plus grande "force de réalisation et d'affirmation". Le deuxième lui confère la "forme vraie", propre à chaque être humain. Mais ce n'est qu'avec le troisième don - la transparence au "tout autre" - qu'on atteint la transcendance.

J. G. : Vous signifiez ainsi le contact direct avec l'Être?                                                                                                                  

Pr. Dürckheim : Le hara libère l'homme de toutes les attitudes qu'il a adoptées en fonction de son rôle dans la Vie. Alors débarrassé du désir contraignant de vouloir paraître plus que ce qu'il est, sa façon nouvelle d'être là, à partir de son centre, est à elle seule un moyen de communiquer à l'appui des forces profondes. Faisons l'expérience ensemble. Quittons la bonne position qui est la nôtre en cet instant. (Nous étions l'un et l'autre assis sur des chaises). Affaissons-nous quelque peu sur nous-mêmes sans présence à soi-même, avachis en quelque sorte. Ressentez-vous cette impression d'être sans vie ? Inerte ? ... Et maintenant, prenons l'attitude opposée : bomber la poitrine, rentrer le ventre, se sentir un chef... Le petit moi a repris toute son arrogance, il exulte. Vous voyez qu'entre ces deux mauvaises attitudes, il existe une faible marge qui correspond à la "seule" position permettant de sentir une mystérieuse et bienfaisante vibration, si légère qu'on ne sait si elle est en rapport avec la respiration ou avec le pouls - ce qui d'ailleurs n'a aucune importance. Ce qui est capital, c'est de percevoir cette impression de bonheur qui naît de cette vie toute vibrante.

J. G. : M. le Professeur, lorsque j'ai rencontré votre enseignement, en 1962, avec la traduction en français de Hara, Centre vital de l'Homme (éd. Le Courrier du Livre), j'ai aussitôt reconnu dans la description que vous donniez du lâcher-prise simultanément avec "l'ancrage" dans le hara, l'attitude naturelle de mon père, décédé en 1948. Il en était redevable, m'avait-il dit, à un Serbe avec lequel il s'était lié d'amitié aux Dardanelles, lors de la Première Guerre mondiale. Par ailleurs, mon premier Maître, Madame T, sans aucune prétention intellectuelle, possédait le hara au plus haut point. Le simple fait d'évoquer sa mémoire aujourd'hui me fait entrer spontanément dans cette énergie, c'est-à-dire me relier à mes racines. Or, ni mon père ni Madame T. ne connaissaient le mot hara. C'est vous dire combien mon désir de vous rencontrer fut déterminant, vous qui apportiez une explication logique à ce "geste" que je connaissais et que je pratiquais depuis plus de vingt ans déjà.Étant infirmière (mobilisée) au front durant la Deuxième Guerre mondiale, j'assistai de nombreuses fois à la mort de blessés. Il s'agissait toujours d'hommes jeunes, bien portants, frappés brutalement dans leur intégrité vitale. Chaque fois, je ressentis le prélude de la fin de leur existence, par leur "lâcher" du haut des épaules qui les "déshabillait" mentalement, les emplissant d'un calme religieux. Celui qui "partait" était un "autre"... Que pensez-vous de cela ?                                                                                 

Pr. Dürckheim : Je suis très intéressé par votre constatation. Il est très important pour un homme de "vivre" sa mort. C'est l'instant crucial où il va pénétrer dans le mystère de la vie, dans l'infini supra-terrestre. Avez-vous remarqué que vous sentiez le "lâcher des épaules" comme un déverrouillage du moi qui enserre l'Être ?

J. G. : En effet, c'est tout à fait cela. Leur visage se détendait et leur regard semblait éclairé par une étrange lumière. Je leur tenais toujours la main, comme un ultime contact, mais en silence... Que peut-on faire à cet instant ? Sinon être là comme une prière silencieuse...                                                                                                                                              

Pr. Dürckheim : Vous savez, la mort, c'est le retour à la Vie d'où nous venons. Pendant tout le temps de notre existence, elle ne nous a jamais quittés, mais nous en sommes inconscients. La Vie transcende la mort qui met un terme à l'existence seulement. A la fin de sa vie, comme à sa naissance, l'homme a besoin d'une aide, et celui qui sent ce besoin doit y répondre, qu'il connaisse ou non cet homme. Mais qu'il se souvienne qu'en aucun cas il ne peut être question de petites marques de pitié, de soi-disant mensonges pieux. Celui qui accompagne le mourant doit se sentir un avec lui dans l'être intérieur. C'est sans doute le moment le plus important de sa Vie. Ne lui volons pas sa mort. Aidons-le à s'abandonner en pleine confiance au flot d'amour infini qui va l'accueillir.Vous avez raison, le toucher de la main est très important. A travers ce contact passe le signe d'une appartenance commune, la Présence de l'être essentiel qui nous unit tous. Cette présence éprouvée grâce à la "transparence" de l'instant du trépas, s'exprime dans ce calme et cette transfiguration du visage et du regard qui précède la mort et que vous perceviez par "l'union de votre essence de celui qui partait". Le rayonnement est le langage de l'Être. Il ne se localise pas ; ainsi, il ne peut être perçu. Sa clarté est une sorte de reflet de l'Infini.

J. G. : Vos paroles sont très douces à mon cœur. Elles me font revivre la mort de ma mère que j'assistai depuis le premier signe de son départ. Elle fut toujours très angoissée par l'échéance inexorable et j'avais l'habitude de la rassurer, la repoussant à plus tard...Quand, tout à coup, d'une voix changée, mais ferme, elle me dit : "Je vais mourir". Je lui répondis sur le même ton : "Oui maman, tu vas mourir", et je ne fus plus qu'un avec elle... Très rapidement, elle n'a pu plus avaler, sa vue s'affaiblit... Elle sombra dans le coma lentement et de plus en plus profondément. Son agonie se prolongea toute la nuit et une partie du jour suivant, marquée par le halètement de sa respiration courte et rythmée.Devant son visage pâle, de plus en plus tendu, j'obéis à une impulsion profonde, irrésistible et je lui dis : "Maman, si tu es encore là, si tu m'entends, je t'en prie, fais-moi un signe..." alors ses paupières s'ouvrirent et se fermèrent automatiquement sur des yeux sans regard, où la Conscience n'affleurait plus... Simultanément, ses mains s'abaissèrent et se levèrent dans le même rythme mécanique...Je ressentis très fort en moi son effort désespéré pour me répondre : "Je suis là". Alors je l'embrassai passionnément en lui demandant pardon... de la retenir... Un peu plus tard, ses traits se détendirent, une ombre légère "vibra" en s'élevant de sa gorge à son visage où ses lèvres ébauchèrent un sourire, l'ombre gagna le front puis s'évanouit comme un nuage transparent au-dessus de la tête... Elle avait quitté son corps... Une paix très douce régnait dans la chambre...M. le professeur, certaines personnes ont, à un moment ou à un autre, une expérience spirituelle qui parfois même se renouvelle de loin en loin ; pourquoi, malgré ces expériences, leur comportement habituel ne change-t-il pas ? Et où se trouve, alors, l'intérêt de ces expériences ? 

Pr. Dürckheim : Il nous faut bien comprendre qu'en l'homme deux forces antagonistes sont à l'œuvre : l'une est l'élan de l'Être essentiel qui veut se manifester dans le monde, l'autre est le despotisme du petit moi qui s'y oppose. Il a son siège derrière le front et s'oppose à la "présence percevante du corps tout entier". Se sentir ancré dans le hara est indispensable pour que la conscience siégeant dans la tête "lâche prise". Le centre de gravité de l'homme doit impérativement se situer dans l'abdomen, pour que quelque chose change dans son comportement.Ce n'est que par l'exercice que l'on peut trouver la Voie qui mène au hara. Le sens de l'exercice au service du chemin intérieur n'est jamais l'acquisition d'informations matérielles servant la vie quotidienne, mais la réalisation d'un niveau d'Être supérieur. Il ne donne pas non plus naissance à l'expérience de l'Être, il prépare seulement à la recevoir. Voyez-vous, Madame, à travers la confusion et l'agressivité de la jeunesse d'aujourd'hui, à travers le bruit de sa révolte, le soulèvement de l'Être se fait jour. Il veut être reconnu et accepté. Je suis confiant, l'homme redevient attentif à la sagesse de sa propre profondeur.

J. G. : M. le professeur, quelle est pour vous la différence fondamentale entre la culture orientale et la civilisation occidentale ? 

Pr. Dürckheim : On peut dire que l'Oriental voit la tâche de l'homme dans l'acquisition de sa maturité intérieure, alors que pour l'Occidental, l'élément essentiel de sa vie est l'organisation d'une œuvre valable dans le monde... L'un est l'expérience intérieure de la transcendance, l'autre l'action objective de la personnalité. La vie humaine est tendue entre une nostalgie de libération et la vocation de former le monde. Ces deux pôles offrent un sujet constant de différends entre les pensées occidentales et orientales. Le danger oriental est un penchant pour l'illimité et pour la dissolution dans l'unité du Tout. Celui de l'Occidental, par contre, est une tendance à se figer en objets et à fragmenter la Vie. Pour l'Oriental, le chemin initiatique aboutit à la dissolution dans le Tout. Pour le Chrétien occidental, enfin libéré de la fascination du moi égocentrique, il le rend capable de manifester dans le monde son origine divine.

J. G. : Les mots "transcendance" et "transparence" reviennent très souvent sur vos lèvres. Chaque fois, je les ressens très fortement au plexus, comme des vecteurs d'énergie qui me "rechargent". Notre entretien, Monsieur le professeur, n'est-il pas un "exercice", au sens où vous entendez l'expérience qui conduit à la transformation ?         

Pr. Dürckheim : Voyez-vous, vous désignez ainsi une sensation qui vous met en contact avec votre "essence". La transcendance est une expérience, un lieu de vie dans votre profondeur. L'Être aujourd'hui a sa place dans l'expérience humaine. Le temps est venu pour l'homme de s'ouvrir à l'expérience d'une réalité, qui jusqu'à présent appartenait au domaine de la foi. C'est par elle que nous passons du "savoir" au "comprendre".La grande expérience est précédée de toute petites expériences de l'Être qui sont comme des lumières sur le chemin. Elles nous atteignent dans l'exercice du silence, parfois, ou d'une méditation où nous lâchons vraiment notre moi existentiel, mais aussi dans beaucoup de situations de la vie. Une façon nouvelle "d'Être là" se développe, qui n'a pas son centre actif dans le monde du moi, mais dans l'Être. Et malheureusement, pendant longtemps, ce qui se révèle dans une prise de Conscience de l'Être, est transformé aussitôt en quelque chose d'objectif : image... mot, etc. En voulant s'expliquer, en voulant classer, conceptualiser, l'homme dénature ce qu'il vient de "saisir", et il perd ce qu'il vient de vivre. Voyez-vous, accepter de ne pas comprendre, se tenir immobile et silencieux sous le rayonnement de l'Être, nous place dans le mouvement de transformation qui nous rend transparent à notre Être. Et si nous sommes vraiment déterminés à nous engager sur la voie de la métamorphose, tous les événements que nous rencontrons sont des "occasions" de pratiquer l'exercice du hara et le lâcher-prise du moi.

L'ombre envahissait lentement le bureau du professeur. La pluie diluvienne qui tombait depuis la veille frappait la vitre de l'étroite fenêtre du chalet donnant sur la forêt...L'entretien se termine dans le silence.

Paru dans : Nouvelles Clés : La revue qui donne du souffle à vos idées...



Lisez le " Centre de l'Etre "... de toute urgence si ces mots ont résonné ne serait-ce qu'une fois en vous.

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Commentaires
T
et non toujours pas de version anglaise:-)<br /> <br /> je pense à toi,bonne année et se revoir qd je rentrerai,prends soin de toi,santé et Bonheur à bientôt<br /> <br /> <br /> Tom
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